Tour d’Espagne La liste des engagements de la Vuelta 2022 IL Y A 2 HEURES Encore une fois, l’étape sera globalement plate, malgré le premier grimpeur de l’épreuve, et elle devrait sourire aux sprinteurs, mais il faudra faire attention au vent éventuel. Même si le parcours ne traverse pas la Zélande comme lors du tour 2015, la route entre ‘s-Hertogenbosch et Utrecht sera particulièrement exposée. Le risque qu’il ne s’y passe rien, comme dans le Big Belt au Danemark sur le Tour, est là. Mais si le vent soufflait…
Jeudi 25 août – Etape 6 : Bilbao – Ascension du Pic Janus (181,2km)
Après un départ dans les plaines hollandaises puis un retour en Espagne par les petites ouvertures du Pays basque, la Vuelta met le cap sur la montagne et la Cantabrie avec la première des huit arrivées au sommet de l’épreuve, Pico Jano (Cat 1). Pas la plus difficile (12,6km à 6,5%), mais une montée inédite et irrégulière. La première partie de la montée est en moyenne à plus de 8,5%, avec des cols à 12%, avant une partie plate en pente moyenne et une deuxième partie de la montée un peu plus roulante (6,5%). Mais avec la précédente ascension de la Collada de Brenes (Cat 1, 6,8 km à 8,2%), cela offrira un véritable premier terrain de jeu aux grimpeurs comme aux amateurs. Nous en saurons déjà plus sur la forme de chacun.
Dimanche 28 août – 9ème étape : Villaviciosa – Les Praeres (171,4 km)
C’est la montée “Vueltaesque” de cette 77ème édition. Un mur comme seul le Tour d’Espagne peut en offrir. Une arrivée obscène de 3,9km à 12,9%, avec des cols à plus de 24% (!) sur route étroite et des performances loin d’être parfaites, une horreur domptée par Simon Yates en 2018 dans son seul et unique col de la Vuelta dans ces routes infernales. Il sera impossible de se cacher dans cette ascension particulière des Asturies. Un Evenepoel pourra-t-il s’en sortir ? Troisième sur scène en 2018, Valverde pourra-t-il y réussir un coup final ? Si les écarts ne seront pas forcément rédhibitoires (ils étaient 7 à se tenir en 19” et 14 à 56”), la performance sera forcément au rendez-vous.
Mardi 30 août – Etape 10 : Elche – Alicante (30,9 km, contre-la-montre individuel)
Les grimpeurs font des cauchemars en pensant à cette étape et c’est la seule chose qui leur donne des sueurs froides. Pour la deuxième fois seulement sur les sept dernières éditions, les organisateurs de la Vuelta ont décidé de placer le traditionnel contre-la-montre individuel en deuxième semaine. Une belle occasion de bouleverser complètement le classement général, d’autant que le tracé de ce contre-la-montre sera complètement plat. Les 30,9 kilomètres entre Elche et Alicante vont même “descendre” sur 26 kilomètres (de 86 mètres de dénivelé à 0) avant un final un peu cahoteux (800 mètres à 5,1%) dans la capitale de la province du même nom. Une journée évidemment favorable aux coureurs et où les grimpeurs devraient limiter la casse. Encore plus si le vent décide de souffler sur cet itinéraire en bord de mer.
Jeudi 1er septembre – Étape 12 : Salobreña – White Rocks (192,7 km)
Nouvelle arrivée au sommet et nouvelle montée. Dans cette 12ème étape, vous devrez endurer plus de 170 kilomètres de plaine le long de la côte andalouse, avant de rejoindre Estepona au pied de la montée finale. La difficulté de l’ascension de Peñas Blancas tient principalement à sa longueur, avec 19 kilomètres de dénivelé positif. Mais la pente est assez régulière (6,7% en moyenne) et offre rarement des pourcentages élevés (passe à 15% puis 14% dans les 7 premiers km cependant). Déjà au programme en 2013, avec la victoire d’alors de Leopold König, elle avait vu 29 coureurs debout en moins d’une minute. Mais parfois, ce sont les ascensions « les plus simples » qui font la plus grande différence.
Dimanche 4 – 15 septembre parcours : Martos – Sierra Nevada, Alto Hoya de la Mora (152,6 km)
C’est la plus grande scène de montagne de cette 77ème édition. La belle-reine, sans aucun doute. Les coureurs ne seront pas en territoire inconnu, loin de là, avec ces classiques de la Sierra Nevada, mais certainement en territoire hostile. Car la fin est d’une indicible barbarie. L’enchaînement Alto del Purche (1er Cat) et Alto Hoya de la Mora (Esp) est sans aucun doute l’un des plus difficiles d’Espagne. La première montée propose 9,1km à 7,6% avec plusieurs cols à plus de 10% (max 17%) tandis que la seconde, abordée par son côté le plus difficile, consiste en 19,3km à 7,9%. Mais cette moyenne cache un premier tronçon de 5km à plus de 11%, avec franchissement à 20% ! Tout cela avant d’atteindre une arrivée qui culmine à 2 512 m d’altitude, avec près de 8 km de dénivelé positif à plus de 2 000 m de dénivelé… S’il y a bien une journée pour créer de gros écarts, c’est bien celle-là.
Samedi 10 septembre – 20ème parcours : Moralzarzal – Puerto de Navacerrada (181 km)
A la veille de l’arrivée à Madrid, sur le traditionnel circuit de la capitale espagnole, les coureurs auront une dernière chance de renverser le classement général. Comme en 2015, lorsque Fabio Aru a détrôné Tom Dumoulin, les organisateurs ont choisi de regarder l’étape 20 dans les montagnes de Guadarrama. Si l’arrivée se situe à Puerto de Navacerrada, cela ne prendra que 147 km de l’arrivée, car la finale suivra l’enchaînement de Puerto de la Morcuera (9,4 km à 6,9%) – où “on trouvera des améliorations en haut – et Puerto de Cotos (10,3km à 6,9%). Comme en 2015. Mais cette fois, l’arrivée se fera à Puerto de Navacerrada, après 7 km de plat, sans la descente d’il y a 7 ans. Assez pour changer les épaules de la chemise ‘rojo’ ? Tour d’Espagne Deux succès dont un mémorable : Pinot avait les jambes en feu lors de la Vuelta 2018 IL Y A 5 HEURES Tour d’Espagne Surprise : Pinot enfin aligné pour la Vuelta IL Y A 16 HEURES