Puis vendredi, crash : un islamiste a voulu égorger Salman Rushdie. Nous pensions qu’il n’y arriverait pas. À la fin, heureusement, il vivra.
Cet événement bouleversant nous ramène à l’évidence : une fatwa, même initiée il y a plus de trente ans, trouvera toujours une personne éclairée pour la mettre en œuvre. Islamisme L’islamisme représente une menace vitale pour le monde en général, et le monde occidental en particulier. Mais ces éléments, on fait tout pour les éviter, au point de ne pas les nommer ni les euphémiser. Car nommer serait évidemment stigmatiser. Le vocabulaire utilisé est révélateur. Certains disent : la religion a encore frappé. Imitation. Ce n’est pas la « religion », ni même le « fanatisme religieux » proprement dit qui vient de frapper. Stop aux amalgames ! C’est l’islamisme qui a frappé. Mais comment combattre l’ennemi si on refuse de le nommer ? Hélas, quiconque oserait le nommer risque de se voir coller une étiquette qui en fera aussi une cible : il sera accusé d’islamophobie. Salman Rushdie l’a bien noté. L’islam revendique le droit d’utiliser la peine de mort contre ceux qu’il accuse de blasphème. guerre Et en Occident, ceux qui confondent tolérance et soumission sont toujours prêts à damner ceux qui ne se soumettent pas aux tabous moraux et idéologiques des islamistes, sous-entendant qu’ils flirtent avec le racisme et « l’extrême droite ». Pour cela, nous avons également accusé Salman Rushdie. La guerre contre l’islamisme sera longue. A l’heure actuelle nous sommes paralysés et ne nous donnons pas les moyens d’y arriver.