Une #magnifique affaire, selon un tweet du préfet des Hauts-de-Seine, et en effet une saisie record, après celle de sept tonnes de protoxyde d’azote en Seine-et-Marne en janvier dernier, qui était la plus grosse saisie jamais réalisée. en France, selon une source policière à l’AFP. Quinze tonnes, c’est aussi la quantité saisie entre juin 2021 et mars 2022 par la police en France. À lire aussiComment le gaz hilarant est devenu un casse-tête pour les autorités Après un refus d’obtempérer d’un conducteur de scooter à Châtillon (Hauts-de-Seine) le 7 août, la police a ouvert son enquête et a trouvé des traces d’un énorme trafic, a indiqué le parquet de Nanterre, comme l’a demandé l’AFP. Sur le scooter finalement intercepté, six bouteilles de protoxyde d’azote ont été découvertes, selon BFMTV Ile-de-France. Le chauffeur avoue aux enquêteurs livrer du gaz hilarant, vendu via le réseau social Snapchat, et localise l’endroit où il s’approvisionne, en Seine-et-Marne. Dans cette boîte, au Collégien, la police a découvert plus de 800 bouteilles de protoxyde d’azote, soit 2,2 tonnes, a indiqué le procureur. Ils ont remarqué quelques jours plus tard, “un chauffeur-livreur néerlandais venu livrer 14 palettes de bouteilles de protoxyde d’azote représentant 12 tonnes”. L’enquête, confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine, vise à “identifier les organisateurs de ce trafic majeur”, a poursuivi le parquet. Le protoxyde d’azote est couramment utilisé dans les distributeurs de crème fouettée et en médecine comme analgésique. Mais il est aussi prisé des fêtes et des jeunes, qui en ont détourné l’usage pour son effet euphorisant. Sa consommation comporte des risques tels que suffocation, perte de connaissance, brûlures mais aussi, en cas d’usage répété et/ou à fortes doses, de graves troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques et cardiaques, alerte sur son site la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. . Le 8 août, une enquête est ouverte pour établir la cause du décès d’un jeune homme à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui aurait inhalé du protoxyde d’azote peu avant sa mort.