“Tant devant les enquêteurs que devant le coroner, l’accusé a admis les faits qui lui sont reprochés tout en fournissant des explications confuses contestant d’éventuels troubles psychiatriques”, a-t-il déclaré dans un communiqué. “Ces troubles, également constatés par les médecins qui devaient vérifier la compatibilité de son état de santé avec le statut de sa garde à vue, ont conduit les juges à demander un examen psychiatrique de l’intéressé au moment de son incarcération au Parlement de la crise. de Corbas (Rhône) pour qu’un placement en unité hospitalière spécialement équipée puisse être envisagé par l’administration pénitentiaire”, a ajouté la même source.
Connu pour des faits de droit commun
La procédure pénale se poursuit désormais “dans le cadre de cette directive afin de comprendre notamment les raisons de ce passage à la pratique et d’approfondir par une expertise psychiatrique et psychologique la connaissance de la personnalité de l’accusé”. L’accusé a été interpellé dimanche peu après 2 heures du matin par la police de Bac après que des agents municipaux l’ont vu marcher la tête dans une main et un couteau dans l’autre. Ils avaient précédemment découvert le corps décapité de son père, 60 ans, dans un parking. Le jeune homme aurait tenté de poignarder les agents, “sans les blesser”, selon une source proche du dossier, ajoutant que le suspect, un Marocain en situation régulière, était connu par le passé pour des faits de droit commun, des disputes familiales à propos de l’alcool et les drogues de fond. L’enquête a été confiée à la Sûreté départementale du Rhône.