Les établissements anglo-saxons dominent les dix premières places comme l’an dernier : huit universités américaines et deux britanniques sont en tête de l’édition 2022 de ce classement mondial des meilleurs établissements d’enseignement supérieur, réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy services . Trônant à la première place, Harvard devance une nouvelle fois son compatriote Stanford. Cette année, une autre université américaine, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), a pris la troisième place du podium, reléguant la britannique de Cambridge à la quatrième place. Viennent ensuite les universités américaines Berkeley (5ème) et Princeton (6ème) puis la britannique Oxford (7ème). Au total, 39 universités américaines figurent dans le top 100.

Paris-Saclets en légère baisse

Première institution non anglo-saxonne avec sa 16e place, l’Université Paris-Saclay perd trois places par rapport au classement 2021. Trois autres universités françaises figurent parmi les 100 meilleures au monde, reculant également de quelques places par rapport à l’an dernier : l’Université PSL (Paris Sciences et Lettres), qui regroupe plusieurs établissements d’enseignement supérieur, dont l’Ecole Normale Supérieure (ENS), à 40 position, la Sorbonne (43e) et l’Université de Paris Cité (78e).

“3e place mondiale” pour la France

“Comme en 2021, quatre établissements (français) sont classés dans le Top 100, dont trois dans le Top 50”, a relevé lundi matin le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans un communiqué. “Le classement de l’université Paris-Saclay comme 16e université mondiale” permet à la France de “maintenir pour la 3e année consécutive sa 3e place mondiale, basée sur le nombre d’établissements dans le Top 20”, ajoute-t-il. Un classement qui “illustre le rayonnement scientifique français à l’international”.

Six critères sont pris en compte

La ministre Sylvie Retailleau “se félicite du passage en échelon supérieur des universités de Toulouse 3 Paul Sabatier (201-300), de Lille (301-400), de Paris-Est Créteil (801-900) et de l’INSA de Toulouse (701-800) comme ainsi que la prise en compte des nouveaux périmètres d’établissements publics expérimentaux (EPI), dont ceux créés en 2022 (Université de Montpellier, Université de Lille et Université de Nantes)”, dans le communiqué. Le ministre souligne également que les huit universités figurant dans le Top 200 “portent toutes le label IdEx (Initiatives d’Excellence) ou ISITE (Initiatives Science-Innovation-Sol-Economie)”. Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de médailles Nobel et Fields – considérées comme le Nobel des mathématiques – parmi les étudiants diplômés et les professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur domaine ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature. . Cette année, plus de 2 500 installations ont été examinées pour déterminer le classement des 1 000 meilleures.