Force est d’admettre que les réponses sont très différentes selon les secteurs d’activité et la localisation de l’entreprise. Les quelques centaines de milliers de personnes qui ont visité les Mosaïcultures ont non seulement causé des embouteillages près du parc du Bois-de-Coulonge, mais les visiteurs ont déambulé dans le secteur, principalement sur la célèbre rue Maguire à Sillery. Le PDG de Maguire Business Development Corporation, Bruno Salvail, dit que c’est un plaisir d’avoir un événement de cette taille à proximité. « Nous recevions des Mosaïcultures chaque année. Il y a de la vie à l’ouest du boulevard Cartier », dit-il. “Nous avons eu un peu plus de touristes, nous avons eu plus d’anglophones que d’habitude […] c’était vraiment bien, plus de passants », raconte Kimiko Lamothe-Pouliot, copropriétaire de Montego. Vieux-Port Dans le secteur du Vieux-Port à Québec, les restaurateurs de la rue piétonne Saint-Paul dressent un bilan positif pour juillet et début août. Le gérant du Bistro St-Malo Yan Gilbert-Potvin explique que les clients sont au rendez-vous. Diverses activités comme les Grands Feux Loto Québec attirent leur lot. “Les affaires marchent bien. On a la chance d’avoir une rue Saint-Paul qui a été refaite l’an dernier, alors c’est fantastique », dit-il. Il ajoute que les commerçants locaux bénéficieront également des navires de croisière dans les semaines à venir. Quelques pas plus loin, la raison est différente pour les copropriétaires de la Galerie Saint-Paul, Carole Pépin et Pierre Bédard, qui n’ont jamais retrouvé le rythme des ventes de 2019, avant la pandémie. Photo de Louis Deschênes
Carole Pépin et Pierre Bédard, copropriétaires de la Galerie d’art Saint-Paul sur la rue Saint-Paul à Québec, sont frustrés par l’achalandage de leur commerce depuis le début de l’été.
“Nous avons besoin de clients étrangers pour notre type d’activité”, disent-ils. Ils restent optimistes puisque les Européens et les Asiatiques voyagent traditionnellement à la fin de l’été et au début de l’automne. météo capricieuse Les commerçants interrogés sont unanimes sur un point : la météo capricieuse a été un frein pour les clients. C’est le cas du 737, près de l’aéroport de L’Ancienne-Lorette. Le propriétaire Dany Gagnon est satisfait de sa deuxième saison. Cependant, l’année dernière, il n’a pas eu à annuler une seule émission sur le site unique lancé à la mi-juillet. Cette année, c’est tout le contraire. « En 2022, nous devrions avoir près de dix nuits annulées ou interrompues par la météo. […] Parfois, les orages vidaient le site en début de soirée », déplore-t-il. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.