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Publié le 15/08/2022 08:06
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L’inflation touche en priorité les plus fragiles et les plus jeunes, selon la 18e Enquête sur le coût de la vie, réalisée par l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 15 août. Selon le corps étudiant, en 2022 “le coût de la vie étudiante augmente encore de 6,47%”, alors que l’inflation globale est de 6,1%. Concrètement, les frais de scolarité augmentent de 428 euros par an, soit 35 euros par mois.
Sécurité des élèves : les clubs mettent à nouveau en garde contre les situations “d’extrême urgence”. Selon l’Unef, tous les postes de dépenses sont en augmentation à l’exception des transports. A commencer par les loyers : ils représentent plus de la moitié du budget étudiant et augmentent de 1,37 %. De plus, l’organisation prévoit une tension supplémentaire sur le marché du logement avec la rentrée 2022. mobilité étudiante et donc demandes de logement », explique le syndicat étudiant. Notamment en raison du retour des étudiants étrangers, qui a pu être ralenti par les mesures liées à la pandémie. La hausse des prix alimentaires est également perceptible, 15% en un an pour les pâtes et 23% pour le café. Pour se nourrir, les élèves devront débourser à la rentrée prochaine entre 10 et 14 euros de plus chaque mois, estime l’Unef, qui estime qu’il devient “de plus en plus compliqué pour un élève de s’alimenter correctement”. Seuls les transports font exception à cette augmentation globale du coût de la vie des étudiants. Leurs coûts restent stagnants, en raison des tarifs étudiants réduits récemment introduits par de nombreuses grandes villes. Mais aussi grâce au développement des mobilités douces, moins chères. L’Unef, en revanche, pointe le creusement des inégalités entre étudiants dans les grandes villes : les frais de transport y diminueraient de 2,48 % pour les étudiants boursiers, contre une hausse de 0,4 % pour les autres. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien