• Lisez aussi : Un homme se tue après avoir percuté une barricade près du Capitole américain • À lire aussi : Raid du FBI : coup de pouce pour la candidature de Trump en 2024 ? • À lire aussi : Perquisition de la résidence de Trump : une perquisition inédite aux États-Unis “Je viens d’apprendre que le FBI, depuis leur célèbre raid de Mar-a-Lago, a pris des boîtes contenant du matériel avocat-client privilégié, ainsi que du matériel ‘d’exécutif’ qu’ils savent très bien qu’ils n’auraient jamais dû prendre”, a-t-il fulminé. 45e président. des États-Unis à travers son profil sur le réseau Truth Social. M. Trump a demandé au FBI de lui restituer les documents “immédiatement”. Ce nouveau déchaînement, après la diffusion de plusieurs messages dénonçant la perquisition de son domicile, fait suite à la diffusion samedi soir d’un reportage de Fox News qui affirmait que le FBI avait saisi des documents classifiés protégés par la relation d’un client et de son avocat. D’autres documents seront protégés par le privilège exécutif, qui protège certains secrets partagés par le président et ses conseillers. Lundi dernier, le FBI s’est présenté à Mar-a-Lago avec un mandat de perquisition en poche, à la recherche de documents classifiés, dans le cadre d’une enquête sur une éventuelle violation de la loi américaine sur l’espionnage qui réglemente très strictement la possession de documents classifiés liés à la sécurité nationale. Au total, une trentaine de cartons de documents, ainsi que des dossiers photos, ont été retirés par les enquêteurs. Certains de ces documents ont été classés top secret, selon le FBI. Selon ce que le New York Times a rapporté dimanche, le FBI a peut-être décidé d’agir parce qu’il pensait que M. Trump et son équipe avaient sciemment décidé de dissimuler les choses. En effet, selon les informations du journal, un avocat de l’ancien président avait signé en juin une déclaration dans laquelle M. Trump s’engageait à remettre des documents au gouvernement. Cette déclaration a été signée après une visite de Jay I. Bratt, le plus haut responsable du contre-espionnage aux États-Unis, à Mar-a-Lago le 3 juin. Depuis l’enquête, Donald Trump a cherché à mobiliser sa base, dont de nombreux partisans se sont rassemblés à Mar-a-Lago, dénonçant la “chasse aux sorcières” dont il est une victime constante. L’ancien président a également minimisé le fait que certains documents déclassifiés existent. Cette affaire rappelle peut-être, à certains égards, mais dans un tout autre rôle, la campagne de diffamation de Donald Trump contre son adversaire démocrate de 2016, Hillary Clinton, qui s’est retrouvée embourbée dans le scandale. adresse e-mail privée.