Harvard University et Stanford University : les deux universités privées américaines ont une nouvelle fois remporté les premières places du classement de Shanghai, axé sur les activités de recherche dures des institutions, publié lundi 15 août. Créée en 2003 par l’université chinoise Jiao Tong, la liste est établie depuis 2009 par le cabinet de conseil Shanghai Ranking. L’anglais Cambridge attribue sa 3e place au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et se classe au 4e rang, suivi des américains Berkeley et Princeton. L’autre fleuron anglais, Oxford, est 7e, suivi des américains Columbia, Caltech et Chicago (10e). Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Xi Jinping encourage les universités chinoises à décroître du classement
Vingt-huit des 74 universités françaises (soit deux de moins qu’en 2021 et 2020) figurent dans ce classement qui a passé en revue plus de 2 500 établissements pour sélectionner les 1 000 meilleures selon six critères :

le nombre d’anciens élèves ayant remporté un prix Nobel ou une médaille Fields (10 % de la note totale) ; le nombre d’enseignants-chercheurs lauréats d’un prix Nobel ou d’une médaille Fields (20 %) ; le nombre de chercheurs les plus cités (20 %) ; le nombre d’articles publiés dans les revues Nature et Science (20%). le nombre d’articles indexés dans Science Citation Index Expanded et Social Sciences Citation Index (20 %). la performance académique des professeurs, en utilisant les cinq indicateurs précédents divisés par le nombre d’enseignants-chercheurs permanents (10%).

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Nouvelle génération d’universités

Les quatre universités françaises du top 100, situées en Ile-de-France, perdent toutes des places par rapport à 2021 : Paris-Saclay est 16e (- 3 places), PSL 40e (- 2), Sorbonne Université 43e (- 8) et Université Paris Cité 78e (– 5). Cette position “illustre le rayonnement scientifique français à l’international”, se félicite dans un communiqué la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui voit dans ces résultats “une stabilité”. Après l’Ile-de-France, les universités d’Aix-Marseille, Grenoble-Alpes et Strasbourg (catégorie 100/150e place) suivies de Montpellier (150/200e). Elles sont suivies par les universités Claude Bernard-Lyon-I, Toulouse-III-Paul Sabatier, Bordeaux et Lorraine, entre la 201e et la 300e place. Les universités Toulouse-III-Paul Sabatier (201/300e), Lille (301/400e), Paris-Est Créteil (801/900e) et INSA Toulouse (701/800e) passent dans la catégorie supérieure. Pour réussir à grimper dans les classements, la France a imaginé en 2018 une nouvelle génération d’universités, appelées établissements publics expérimentaux (EPE), qui sont aujourd’hui au nombre de 14. Elles sont issues de rapprochements voire de fusions entre plusieurs établissements, offrant la garantie de la présence d’un esprit critique suffisant. masse en termes de recherche pour retenir l’attention de la société Shanghai Ranking. Il vous reste 30,49% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.