LA DÉCLARATION Québec solidaire a dévoilé cette semaine la candidature de Myriam Lapointe-Gagnon, fondatrice de Ma place au travail, un mouvement revendiquant une place en garderie pour tous les enfants, en vue des prochaines élections provinciales. Dans un communiqué diffusé le 9 août dernier, QS rapporte que la jeune mère briguera les élections dans Rivière-du-Loup—Témiscouata—Les Basques. Faits Il ne fait aucun doute que Myriam Lapointe-Gagnon est candidate, mais la circonscription de Rivière-du-Loup—Témiscouata—Les Basques n’existe tout simplement pas! Le vrai nom de cette circonscription du Bas-Saint-Laurent est Rivière-du-Loup–Témiscouata. Cette circonscription a été créée lors de la réforme de la carte électorale en 2011, par fusion des anciennes circonscriptions de Rivière-du-Loup et de Témiscouata. QS s’est probablement trompé avec Kamouraska—Rivière-du-Loup—Témiscouata—Les Basques, une ancienne circonscription fédérale de la région. — Nicolas Brasseur
Numéro de la semaine : 1294
C’est le nombre de personnes qui sont actuellement libres au Québec, sous diverses conditions, après un verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux. La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM), qui a ordonné leur libération, précise que ces 1 294 personnes “représentent un risque important pour la sécurité du public”. “Lorsqu’un prévenu ne représente plus un risque significatif pour la sécurité publique, il est libéré sans condition”, a ajouté le CETM dans une réponse écrite à nos questions.Plus tôt ce mois-ci, trois personnes ont été assassinées à Montréal et Laval en moins de 24 heures. Abdulla Shaikh, souffrait de troubles mentaux et était suivi par la CETM. En mars dernier, la Commission lui a accordé une libération conditionnelle, bien qu’elle ait nié sa maladie. — Nicolas Brasseur Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.