• Lisez aussi : Encore plus de visiteurs sont autorisés au Machu Picchu Des manifestations ont eu lieu autour de la citadelle ainsi que dans le village de Machu Picchu, également connu sous son ancien nom d’Aguas Calientes. “J’ai payé mes billets (de train) avec Inca Rail pour une journée avec un guide, nous avons payé un supplément pour le bus qui nous emmène au Machu Picchu, où se trouvent les ruines, et ils ne voulaient pas nous laisser passer parce que nous n’avions pas pas de billet”, a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse Israël Gonzalez Rizou, un touriste mexicain. “C’est une arnaque”, a déclaré le touriste en colère, qui dit avoir payé 65 dollars pour le train depuis Ollantaytambo, à environ 148 kilomètres. Les commerçants de la ville ont également exprimé leur mécontentement. Des dizaines d’entre eux ont bloqué la voie ferrée pour empêcher les trains de circuler, demandant au ministère de la culture de reprendre la vente de billets pour le Machu Picchu afin de relancer l’économie locale. Aucune explication n’a été donnée par les autorités pour la suspension décidée vendredi, mais les billets d’entrée au Machu Picchu sont soumis à des quotas. Face aux protestations, le ministère de la Culture a indiqué avoir décidé de reprendre enfin la vente des billets, en respectant le plafond fixé pour protéger le patrimoine archéologique. Il s’agit de la deuxième manifestation en un peu plus de deux semaines contre le manque de billets pour visiter ce site touristique. Avant les premières manifestations, environ 4000 personnes pouvaient entrer chaque jour dans la citadelle. Le ministère a accepté fin juillet d’augmenter cette capacité à 5 000 personnes par jour. Cette ancienne ville est située à 110 km de Cusco, l’ancienne capitale de l’empire Inca, et a été construite au XVe siècle par l’empereur Pachacutec. Machu Picchu est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983.