Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré sur Twitter qu’il était “consterné que Sir Salman Rushdie ait été poignardé alors qu’il exerçait un droit que nous ne devons jamais cesser de défendre”, faisant référence à la liberté d’expression. Horrifié que Sir Salman Rushdie ait été poignardé alors qu’il exerçait un droit que nous ne devons jamais cesser de défendre. Mes pensées vont à ses proches en ce moment. Nous espérons tous qu’il va bien. – Boris Johnson (@BorisJohnson) 12 août 2022 Côté français, Emmanuel Macron a également réagi en fin de soirée vendredi. “Pendant 33 ans, Salman Rushdie a incarné la liberté et la lutte contre l’obscurantisme”, a tweeté le président. “La haine et la brutalité viennent de le frapper, lâche. Son combat est le nôtre, universel. Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes à ses côtés.” Depuis 33 ans, Salman Rushdie incarne la liberté et la lutte contre l’obscurantisme. La haine et la brutalité viennent de le frapper, lâche. Son combat est le nôtre, mondial. Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes à ses côtés. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 août 2022 Au sein du gouvernement, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a dénoncé un “acte barbare” sur Twitter et rendu hommage à “33 ans de courage”. Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a salué un écrivain “symbole de liberté et d’érudition, qu’aucun obscurantisme islamiste n’arrêtera”. Toutes mes pensées à Salman Rushdie après cet acte barbare. 33 ans de menaces. 33 ans de courage à défendre le droit à l’irrévérence et à la satire, “armes de la liberté contre la tyrannie”. La liberté de pensée, de conscience et d’expression doit rester un combat quotidien. – Rima Abdul Malak (@RimaAbdulMalak) 12 août 2022 La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a décrit un “penseur engagé”, “victime aujourd’hui d’un attentat aussi lâche qu’odieux”. Pour la chef de file des députés de la Renaissance à l’Assemblée Aurore Bergé, Salman Rushdie est “l’expression même de la liberté”. “C’est un symbole de résistance contre le totalitarisme islamique qui est attaqué”, a réagi le président du Rassemblement national, Jordan Bardella. “Cet attentat prouve que les islamistes ne désarmeront jamais”, a ajouté le maire de Perpignan, Louis Allot, candidat à la tête du Rassemblement national. “Les fanatiques religieux qui ont émis une fatwa contre lui sont sans aucun doute à blâmer”, a pesté le député Insoumi Alexis Corbiere. « Poignardé par la haine islamique », a décrié le dirigeant communiste Fabien Roussel. Boris Vallo, chef de file des députés socialistes, a dénoncé une attaque “grave et intolérable”, tandis que le président du groupe écologiste à l’Assemblée, Julien Bayou, a mis en cause une “fatwa honteuse”. Pour l’ancienne candidate présidentielle de droite Valérie Pécresse, Salman Rushdie “incarne la liberté d’expression face aux totalitaires islamistes”. La présidente républicaine par intérim Annie Genevard a estimé que “la lutte de nos démocraties doit être sans faiblesse contre un ennemi qui joue un jeu de longue haleine pour diminuer notre liberté”.