• À lire aussi : Chasse à l’homme dans le Bas-Saint-Laurent pour un prisonnier potentiellement armé et dangereux Le suspect de 42 ans a été localisé et interpellé vers 13h30. par des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans la municipalité de Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick, une ville d’environ 2 000 habitants située à une heure de route de la frontière québécoise. . L’accusé qui recherchait activement la liberté illégale circulait à bord d’un véhicule sur la route 180 lorsqu’il a été arrêté, selon la Sûreté du Québec (SQ). “L’enquête nous a amenés à recueillir suffisamment d’informations pour demander l’aide de la GRC afin d’intercepter le véhicule du suspect”, a expliqué Christina Lopez, porte-parole de la police. La SQ croyait plus tôt cette semaine que l’agresseur “pourrait être armé”. Cependant, il n’a pas été possible de savoir s’il l’était lorsqu’il a été confronté à la police fédérale. Capture d’écran, TVA Nouvelles
La fuite de Jérôme-Vincent Vaillancourt a provoqué un tollé dans le Bas-Saint-Laurent, notamment à Saint-Ulric où le véhicule volé dans lequel il se trouvait a fait une sortie de route mercredi.
Il est revenu au Québec Mme Lopez n’a pas été en mesure de dire si Vaillancourt a coopéré lors des écoutes téléphoniques ni quel était son état physique ou mental. La police n’a signalé aucun blessé lors de cette opération. “Nous sommes maintenant en train de ramener le suspect à Québec pour qu’il comparaisse”, a indiqué le porte-parole dans la soirée. Toute l’affaire a commencé à Matane mercredi matin lorsque le fugitif a été repéré dans un Honda HR-V volé. La police a alors tenté en vain de l’arrêter. Il a ensuite quitté la route à Saint-Ulric, avant de s’enfuir à pied. Bientôt, la possibilité a été évoquée qu’il s’était enfui dans la province voisine. En Matanie et en Matapédia, la nouvelle a apparemment été bien accueillie. « Bien sûr, nous étions impatients de savoir ce qui se passerait parce que quand on a quelqu’un qui est un tel fugitif, on ne sait jamais, au bout d’un moment, quelle sera sa réaction », a souligné le maire de Saint-Ulric, Michel Caron. Après les événements de mercredi, la présence policière a diminué et il y a eu un certain apaisement parmi les citoyens, mais beaucoup ont continué à prendre des précautions, a expliqué le maire. Long casier judiciaire Rappelons que Vaillancourt aurait profité d’une sortie autorisée du centre de détention où il était détenu pour violer les conditions. Un mandat d’arrêt avait depuis été émis. Le casier judiciaire du quadragénaire contient une vingtaine d’affaires, dont plusieurs vols sur une période d’environ 25 ans. En 2019, il a été reconnu coupable de fraude et condamné à un an de prison. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.