Le Parti annoncera bientôt une nouvelle candidature pour représenter la population de Charlesbourg, ajoute-t-il. La candidature d’Anne DeBlois a été annoncée mercredi dernier. Très active sur les réseaux sociaux, la femme a souvent tweeté des positions diamétralement opposées à celles du PLQ. Selon La Presse, il aurait qualifié l’islam de totalitaire en 2015 et accusé le premier ministre Trudeau de vouloir tuer le Canada. Pas plus tard que l’an dernier, l’ancienne candidate critiquait fortement la position du PLQ sur l’égalité des sexes dans les partis politiques. Photo : Capture d’écran – Twitter Au cours des dernières années, il a plaidé à maintes reprises en faveur d’un troisième lien entre Québec et Lévis et contre le projet de tramway de Québec. Plusieurs de ses tweets ont été supprimés au cours des dernières 24 heures. L’ancien candidat a notamment tenu des propos très critiques à l’égard du Parti libéral du Québec. Photo : Capture d’écran – Twitter Anne DeBlois est une ancienne candidate du Parti conservateur du Québec (PCQ). Il s’est présenté en 2014 dans la circonscription de Taschereau et en 2018 dans la circonscription de Jean-Lesage, alors qu’Adrien Pouliot dirigeait le parti.
“Il faut assumer”
Jointe au téléphone vendredi matin, Anne DeBlois était encore sous le choc du retrait de sa candidature, mais estime que c’était le mieux qu’elle pouvait faire pour aider le parti. Il faut reprendre les positions qu’on a prises quand on était plus jeune, dit-il d’un ton de regret. “Je préférerais avoir quelqu’un qui n’a pas dit ces choses au cours des dernières années consécutives pour moi. » — Un extrait d’Anne DeBlois Anne DeBlois ne nie pas avoir fait des déclarations controversées ces dernières années. Elle affirme avoir changé d’avis sur de nombreux sujets. J’ai étudié les théories du complot dans les années qui ont suivi le 11 septembre [sic]”J’ai fini par rompre complètement avec l’aide et l’amour de ma famille”, a-t-elle tweeté en 2021. Elle affirme qu’elle n’a pas caché au PLQ ses sept années de militantisme au PCQ. Je ne les blâme pas, ils ont tout fait pour s’assurer que ma candidature était bonne. Moi, j’ai fait de mon mieux pour au moins leur dire que je viens d’un parti très à droite, dit-il. Il avait récemment été actif dans un syndicat local du PLQ au Québec. Il dit qu’il est toujours membre du PLQ mais qu’il a démissionné du syndicat local. Il n’exclut pas un jour de revenir en politique. Avec la collaboration d’Audrey Paris et Marie Maude Pontbriand