• À lire aussi : Élections provinciales : plus de candidats issus des minorités visibles que jamais Dans le passé, Mme Deblois a affirmé sur Twitter que l’islam est une “religion totalitaire” et qu’un jour “les Français devront choisir entre l’islam et la mort… et les Canadiens aussi”, a rapporté le journal. . Elle s’est également prononcée contre le premier ministre Justin Trudeau et contre les mesures contraignantes pour atteindre l’égalité des sexes, en plus de s’en prendre aux écologistes. Comme annoncé mercredi, sa candidature a été retirée tard jeudi soir.
“Les propos d’Anne DeBlois sont inacceptables et incompatibles avec les valeurs libérales. Par conséquent, elle ne sera pas candidate aux élections de 2022 pour notre parti politique. Le Parti annoncera bientôt une nouvelle candidature pour représenter la population de Charlesbourg », a confirmé vendredi matin le directeur des communications du bureau du chef libéral Jérémy Ghio. Contre le tramway Mme Deblois est aussi une farouche opposante au tramway de Québec, un projet pourtant soutenu par le Parti libéral de Dominique Anglade. Pourtant, ses positions étaient connues : elle a été candidate du Parti conservateur du Québec, membre du conseil d’administration de Québec 21, en plus de bloguer et de tweeter sur la question.
“En bonne conservatrice, j’ai le cœur qui saigne quand je pense à la facture finale qui nous attend si le projet de tramway du maire sortant de Québec, Régis Labeaume, est enfin mis en opération…”, écrivait-elle dans son blogue le 11 juin. 2021. Quelques mois plus tôt, elle s’était promise d’aller voter aux élections municipales pour “faire passer le message suivant à toute la classe politique : fini les grands projets sur le dos de la population”. “Je vais en faire un combat personnel”, a-t-il écrit. En février, il a directement interpellé Dominique Anglade sur Twitter, sous-entendant que le chef libéral avait été mal informé sur le dossier. « Madame England, pour l’amour du ciel ! Si vous suiviez le dossier depuis le début, vous seriez les premiers à penser que le premier ministre avait de bonnes raisons d’agir comme il l’a fait », a-t-il déclaré lorsqu’on a appris que le gouvernement Legault voulait paralyser certains ministères.
Troisième lien Dans le tunnel Québec-Lévis, Mme Deblois était également en rupture avec sa nouvelle formation politique. Dominique Anglade qualifie le projet de 3e liaison de “trou dans la rivière” et promet d’investir les milliards prévus dans les infrastructures de santé et d’éducation. Anne Deblois, déclarait sur Twitter en février 2021 : “Le 3e lien doit expirer pendant au moins 50 ans.”